Le Contexte


Dans les prochains mois l’intercommunalité Auray-Quiberon-Terre-Atlantique (AQTA), est amenée à faire des choix décisifs concernant les flux de déchets pour lesquels il n’existe aucun débouché autre que l’incinération ou l’enfouissement.
En effet, les ordures ménagères résiduelles (OMR = la poubelle grise) collectées en porte-à-porte (23.000 tonnes/an) sont actuellement brulées dans l’incinérateur vieillissant et en bout de course de Plouharnel (1971). L’arrêt de cette usine dans sa forme actuelle est programmé d’ici 2027.

Les déchets de tout-venant des déchetteries, (11 572 tonnes/an) quant à eux, sont acheminés dans le centre d’enfouissement de La Vraie Croix qui doit fermer ses portes, également d’ici 2027, pour cause de saturation. A cette échéance de 2027, si rien n’est fait, l’intercommunalité se trouvera dépourvue de solution pour traiter ces déchets finaux car il n’existera pas d’autre exutoire à moins de 80 km à la ronde (site de Gueltas).

Dans une démarche de débouché qui peut sembler logique et de contexte énergétique, désormais tous les regards d’AQTA se focalisent actuellement sur la construction d’un nouvel incinérateur en lieu et place de l’ancien. Ce nouvel incinérateur aura une capacité de 40.000 tonnes/an pour absorber les deux flux pour un budget prévisionnel de 70 M€. Il sera équipé d’une cogénération valorisant la chaleur et produisant de l’électricité. Afin de favoriser son acceptation auprès de la population, cet incinérateur est désigné sous le nom de UVE pour Unité de Valorisation Énergétique.

Les associations environnementales que nous sommes, considèrent ce projet comme une fausse bonne idée.