Maitriser les dépôts en déchèterie

Comme pour les ordures ménagères, le meilleur trieur, c’est l’usager !

Il est donc essentiel qu’il ait le réflexe du pré-tri, c’est-à-dire qu’il vienne avec les déchets déjà triés dans son véhicule. Dans une démarche globale et cohérente, avec une information claire, les bonnes habitudes se prennent vite. Il n’en demeure pas moins qu’un contrôle avant l’entrée dans l’enceinte est nécessaire pour chacun d’eux afin de s’assurer de la qualité du tri. Un mauvais tri dans une benne et c’est toute la benne qui peut être « polluée ». Si le pré-tri est bien réalisé, le passage à la déchèterie est rapide. S’il n’y a pas de pré-tri, l’accès est refusé.

Il est indispensable de gérer les accès en déchèterie (nombre de passage dans le forfait) et de limiter le nombre de véhicule en haut de quai. Les agents doivent pouvoir en contrôler le nombre. Ils accompagnent chaque usager lors des dépôts.

Les catégories des bennes doivent être clairement identifiées : éviter les termes « tout-venant », « incinérables » ou « valorisables », qui sont ambigües et n’aide vraiment pas pour le tri.

Les bennes mal nommées « déchets verts » n’existe plus (voir article), ce qui permet de libérer des emplacements de caisson et d’enrichir la variété de tri.

Dans la logique, la benne « Résiduels » doit être placée à la fin du parcours.

Les moyens humains sont bien sûr plus importants que ce qui se fait traditionnellement en France, mais un dépôt en déchèterie bien encadré engendre des tris de grande qualité (monnayables) et une baisse drastique des résiduels (ex-tout-venant).

Rappel : Aqta en 2022, la tonne enfouie coûtait 250 € HT et la tonne incinérée coûtait 325 € HT.