En 2021, un bureau d’étude missionné par Aqta a permis de caractériser, c’est-à-dire de définir la composition des déchets que l’on trouve dans la poubelle grise, celle des Ordures Ménagères Résiduelles (OMR).
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Le procédé de caractérisation permet de classifier chaque déchet selon plusieurs sous-catégories. Ainsi, en écartant tous les déchets compostables et recyclables, il reste les déchets résiduels « vrais », soit 4005 tonnes en 2022, répartis ainsi :
- 23 tonnes de verre (verre de cuisine, verre d’ampoule, …)
- 182 tonnes de plastique non identifié
- 277 tonnes d’emballages multi-couches (plastique / carton / alu)
- 392 tonnes de fines (particules non identifiées lors du process de caractérisation)
- 620 tonnes de combustibles non classés (Cagettes, boites de fromage, cuir, cigarettes, pneus, gomme, …)
- 2512 tonnes de textiles sanitaires fraction hygiénique (lingettes, couches, serviettes hygiéniques)
La bonne nouvelle, c’est que la plupart de ces déchets peuvent être réduits, notamment les textiles sanitaires.
Toute la collecte des poubelles jaunes est acheminée et centralisé sur le site de transfert de Plouharnel (à proximité immédiate de l’incinérateur). Tous ces déchets sont ensuite repris en charge pour être acheminé par transport routier à l’usine de tri du Sysem à Vannes. A l’issue du tri, les déchets sont répertoriés en plusieurs flux pour être recyclés (carton, métaux, alu, certains plastiques). Les refus de tri (30% du volume) sont, quant à eux, réexpédiés à l’incinérateur pour y être brulés.
A noter que l’usine de tri se visite. Inscription ici
Les papiers collectés sur les points d’apport volontaires (PAV) sont expédiés directement à l’usine REVIPAC Cellulose de la Loire à Allaire.
Le verre collecté sur les points d’apport volontaires (PAV) est acheminé dans un premier temps sur la plateforme de transfert de Plouharnel (à proximité immédiate de l’incinérateur) avant d’être repris et expédié à l’usine Verallia à Cognac (17).
En cours de rédaction ….